jeudi 6 mars 2008

Eldorado - ANGELIN PRELJOCAJ

Voilà qui ne va pas me réconcilier avec les "grands". Et pourtant mon amour pour Angelin semblait ne pas trouver ses limites. Mais ELDORADO me laisse perplexe, je retrouve le contact, l'engagement, la gestuelle. Je retrouve beaucoup trop tout ça. Horreur : je sais maintenant ce qu'il fera avant que cela n'arrive. A moins que je hais la musique qui l'accompagne ?
Bref, un simple plaisir esthétique, ce n'est pas rien non plus. N'ai pas lu le carton d'accompagnement. N'ai absolument aucune idée de son idée, inspiration... Les Incas ? A cause des loupiotes étoilées. Et si c'est bien ça, what's the point ? Je n'attends pas une théorie, mais enfin, un univers au moins.



Mince, quand on regarde le documentaire, on apprend que c'est Stockhausen qui a demandé son ballet à Preljocaj. Il ne faut rien lui commander à Angelin. Il s'est laissé impressionner.
Donc l'idée serait d'interroger la quête du paradis. Impossible à retrouver en les regardant danser. C'est mécanique. 2 et 2 couples font 8 personnes.

Suis néanmoins rassurée. Il m'a fait penser à Bartabas après avoir perdu son cheval, pétri d'esthétisme et plus du tout sensible. Mais Angelin a l'air en forme. Simplement cela ne se fait pas de réclamer son ballet. Qu'est-ce qu'il trouvera quand ce sera au tour de Boulez de l'assaillir ?